Un mois tout juste après la fin du raid 4L Trophy, l’équipage N°1765 du 4L Trophy 2017 revient pour nous sur cette aventure mémorable.
1. Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à cette aventure ? Quelles ont été vos motivations ?
Ce qui nous a poussé à participer à cette aventure, c’est d’une part le côté humanitaire, et puis d’autre part, tout ce que représente l’aventure 4L Trophy. Beaucoup d’amis nous ont vivement encouragés à nous inscrire, il parlait d’une belle aventure, extraordinaire et surtout très solidaire. Et puis, nous adorons également tous les deux les vieilles voitures.
2. S’agissait-il de votre première participation ?
Marc avait déjà participé une première fois au raid il y a 2 ans, en 2015.
3. Parlez-nous un peu de votre préparation (d’un point de vue logistique, événementiel et administratif)
Nous nous étions bien mieux préparés qu’il y a 2 ans.
D’un point de vue administratif, l’ensemble des papiers nécessaires (vignette d’assurance, passeport, groupe sanguin, contrôle technique, etc,…) ont été retournés à la fin du mois d’octobre 2016. La 4L a elle été achetée environ 9 mois avant le raid, puis nous nous sommes rapprochés d’un garagiste situé sur Grosbliederstroff, qui nous a aidé à préparer la voiture tout au long du mois de janvier. Nous avions également pris rendez-vous avec un imprimeur local dès le mois de septembre dernier afin de prévoir l’apposition des stickers de nos sponsors sur la voiture. Bref, tout était prêt environ un mois avant le départ.
4. Comment s’est déroulé le départ de la course ?
Un premier rassemblement était prévu Place Carnot à Lyon, puis nous avons pris le départ vers Biarritz avec des amis. Nous sommes arrivés sur place le 14 février et deux jours plus tard avait lieu l’étape de vérification de la 4L. Tout s’est bien passé.
Ensuite le vendredi 17 février, avait lieu le rassemblement de l’ensemble des 4L au village départ de Biarritz pour un départ groupé vers Algéciras en Espagne. Pointage obligatoire de l’ensemble des équipages le samedi 18 février à Algéciras avant briefing général des organisateurs du raid. Cap ensuite sur le Maroc via des ferrys affrétés spécialement par l’organisation pour traverser le détroit de Gibraltar.
5. Comment s’organisait vos journées ?
Le matin, les départs étaient organisés sur différentes plages horaires selon le numéro des équipages. Nous avons été assez chanceux puisque nous n’avions pas à nous lever trop tôt comme c’était le cas pour certaines équipes. Ensuite nous prenions la route sur des pistes souvent désertiques, parsemés de dunes et de paysages à couper le souffle. L’orientation sur le parcours se faisait à la boussole.
Les déjeuners n’étaient pas pris en compte par l’organisation, nous avions donc fait des courses à Algéciras tout au début de l’aventure, pour tenir tout au long du raid.
Le soir, tout le monde se retrouvaient sur le bivouac, c’était très convivial.
6. Avez-vous été confrontés à des problèmes mécaniques sur votre 4L ?
Le bilan reste vraiment léger. Au total, seulement deux pneus crevés (nous avions de base 2 roues de secours dans la 4L) et notre pot d’échappement est tombé une seule fois. Mais il faut savoir que ce type d’ennui n’est pas considéré comme une panne par l’organisation, dans la mesure où nous pouvions nous débrouiller nous même pour les réparations. Nous avions en plus tous deux suivis une petite formation mécanique avant de débuter le 4L Trophy.
7. Quelle étape vous a le plus marqué ?
Pour nous, le moment le plus marquante c’était l’étape d’autonomie pour aller de Merzouga à Marrakech. Beaucoup de nos amis sont tombés en panne, nous avons dû effectuer pas mal de réparations mais nous avons tout de même réussi à finir dans un des bivouacs les plus rapprochés de la route, ce qui nous a permis d’avoir une position plutôt confortable pour repartir le lendemain matin.
8. Quel est votre meilleur souvenir pendant le raid 4L Trophy ?
Pour nous, un des meilleurs souvenirs restera la soirée surprise organisée pour le vingtième anniversaire du 4L Trophy au pied des dunes de Merzouga, à mi-parcours de la course. Un DJ set de trois heures a été programmé sur le bivouac, face à l’ensemble des 4L, qui s’est transformé en dance-floor géant.
Nous avons aussi eu la chance de croiser sur les pistes Denis Brogniart, parrain des 20 ans du 4L Trophy, et de discuter quelques minutes avec lui. C’est aussi un très bon souvenir.
9. Un conseil pour les prochains participants ?
S’organiser, c’est un point clé. Il est vraiment important de bien se préparer et de fiabiliser sa 4L avant de partir pour éviter les mauvaises surprises une fois sur place.
10. Pensez-vous retenter une nouvelle fois l’aventure ?
Nous aimerions bien retenter encore une fois l’aventure, mais cela risque d’être compliqué avec les études que nous allons suivre l’année prochaine.
11. Un dernier mot ?
Je conseille vraiment à tous les étudiants qui ont le temps, de participer à cette aventure, c’est quelque chose de mémorable.